Et tu souris.
Tu croyais mon coeur de glace,
où tu n'aurais pas ta place.
Sans jamais croire à mon amour,
tu tournes cette page, sans retour.
Tu jures que plus rien au monde,
ne pourra changer ta décision.
Tu pars maintenant de la maison,
me détruisant en quelques secondes.
La porte vient de claquer, trop fort.
J'écoute tes talons s'éloigner,
espérant encore un remord
et te voir, dans mes bras, te jeter.
Je t'accorde un petit sursis,
peut-être jusqu'à notre voiture.
On ne peut se quitter ainsi
et de notre vie, tout exclure.
Mon coeur ne bat plus qu'au ralenti
je n'entends désormais que lui
La maison résonne, si vide
j'y suis partout apatride.
Toutes ces pièces étaient les tiennes,
j'y respire encore tant ton odeur.
Alors je refermerai les persiennes
l'obscurité cachera mon malheur.
Je ne suis qu'un ermite,
dans ce monde de lumière,
et toi, toujours qui m'évite
aussi froide qu'une pierre.
A jamais, adieu la vie.
Je n'ai plus aucune envie
d'être le seul à souffrir
en te regardant lui sourire.