Il y a un « je t'aime très fort »

qui blesse mon cœur d'homme.

Ces quelques mots se dressent encore

dans ma mémoire comme des fantômes.

Dans la solitude de mes nuits

mon cœur meurtri bat sans passion.

Il faut bien me faire une raison,

un jour son amour s'est enfui.

Invisible rempart entre nous,

sans le savoir il a gagné

j'ai posé au sol un genou

son nom je ne peux l'effacer.

Il y a un « je t'aime très fort »

évoquant tant de corps-à-corps

et qui m'étouffe jour après jour

même jusqu'à éteindre l'amour.

Ces mots doux emplis de promesses

que mes oreilles n'entendront pas

mon cœur ne connaît plus de liesse

et rien ne le consolera.