Quand point le jour
Immobile, seul, enveloppé par la nuit,
Je guette l'instant enchanteur et fugace
Où les premières lueurs du jour, confuses
Dévoilent les contours torturés des calanques.
Leurs masses imposantes paraissent enfin,
Prudemment, à peine perceptibles,
Ses hautes cimes déchiquetées, aiguisées,
Se dessinent sur un ciel rougeoyant, divin.
Vite, la palette céleste s'estompe,
Les magnifiques traînées incarnadines,
S'amenuisent dans des dégradés céruléens
Le jour jaloux, dominant, impose sa loi.
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