Emmène-moi.
Je me souviens des jours heureux
où nous étions toujours à deux.
Et nous marchions main dans la main
sans avoir peur des lendemains.
Je me souviens de nos promesses
je ne voyais que tes grands yeux.
Et comme tous les amoureux
je pensais à toi sans cesse.
Pourtant un jour tu es partie
me laissant seul à la maison.
Et moi je t'aime à la folie
si fort à perdre la raison.
La nuit, la mort est mon amie
elle est gentille, elle me sourit.
Et elle dit que tu es en vie
quand elle rôde devant mon lit.
Et si je ferme les yeux
si j'accepte son jeu
elle m'emmènera là-bas
dans ce pays froid
d'où l'on ne revient pas.
Et si je laisse aller
si je me laisse couler
elle m'emmènera là-bas
dans ce pays je serai roi
puisque tu y seras.
Je me souviens des jours heureux
où nous étions deux amoureux
et nous marchions sur ce chemin
le rendez-vous avec notre destin
Je me souviens de ton sourire
qui illuminait tellement ma vie
Et je n'ai plus qu'un seul désir
celui de te voir revenir
Assis sur le marbre gris
ma main caresse tes cheveux
tu es en dessous ensevelie
je ne serais plus jamais heureux
La nuit, elle est là mon amie
toujours gentille, elle me sourit.
A elle, je lui confie ma vie
puisqu'elle rôde devant mon lit.
Alors je ferme les yeux
et j'accepte son jeu
pour qu'elle m'emmène là-bas
dans ce pays froid
d'où l'on ne revient pas.
Alors je laisse aller
et je me laisse couler
pour qu'elle m'emmène là-bas
dans ce pays je serai roi
puisque tu y seras.