Ils nous manquent tant
Oh ! bien cruelle vie,
pourquoi ôter ce qui nous lie,
enfants maintenant orphelins,
en souffrance de pareils destins.
Ne t'envole pas vers ces nuages gris,
qui s'enfuient dans une folle migration,
mon amour, reste là avec ceux qui prient,
pour son repos et sa résurrection.
Voici ces iris cueillis juste ce matin,
bleus comme tes yeux noyés de chagrin,
et aussi ces coquelicots sauvages du jardin,
rouges comme ton cœur qui saigne sans fin.
Prends ces bouquets de fleurs emplis de rosée,
Ravive tes joues de toutes ces couleurs pastel
les roses rouges sur tes lèvres, posées,
éclairent à nouveau ton visage d'un peu de vie.
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