Mon pére.
Que mes souvenirs d'enfant sont loin,
maintenant presque effacés et à tout jamais.
Il m'a manqué et comme j'en avais besoin
de ce père que je n'aurais plus désormais.
Souvent, dans le silence de ma solitude
j'essaie de le faire revenir pour lui dire
comment mon enfance, sans lui, était dure
et que l'amour d'une mère ne peut suffire.
Le regard moqueur des autres importait peu
c'est vrai, je n'avais pas de père à la maison.
En secret, j'en avais un dans mon cœur en feu
il était toujours là, un jour il me donnerait raison
Mais le jour espéré n'est jamais venu.
J'étais sourd, trop fier, ignorant ses appels.
Je n'ai pas compris, il n'était plus le bienvenu
alors, il est parti pour un repos éternel.
Maintenant je cours après les souvenirs
qui ne viendront jamais le remplacer.
Perdu, l'amour qu'il voulait me donner
il reste la honte de n'avoir pu le retenir.
Je ne lui ai jamais dit que je l'aimais,
par pudeur ou ignorance, qu'importe.
Anges, messagers de Dieu, dites-le lui,
Un homme, ici , marche dans ses pas